Cette habitude à prendre chaque dimanche vous fera économiser une sacrée somme !

Chaque semaine, c’est le même refrain : « Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? » Face au frigo vide, la tentation du plat préparé, de la livraison ou de la dernière boîte de conserve. Résultat ? Le budget alimentation explose, le gaspillage grimpe, et le stress s’invite à table.

Pourtant, une habitude simple, à adopter chaque dimanche, pourrait bien révolutionner le quotidien, alléger les dépenses et faire du bien à la planète. Son nom ? Le batch cooking. Derrière cet anglicisme un peu branché se cache une astuce vieille comme le monde : cuisiner en avance, pour la semaine entière.

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Le batch cooking, le remède aux repas de dernière minute

On pourrait le traduire par “cuisine en série” ou “cuisson en lot”. Le principe est limpide : prendre 2 à 3 heures chaque dimanche pour préparer les repas de la semaine. Pas besoin d’être chef étoilé, ni de posséder 10 casseroles. Il suffit de s’organiser un minimum, de retrousser ses manches, et de laisser parler les fourneaux.

Ce rituel hebdomadaire permet non seulement de gagner un temps fou en semaine, mais aussi de réduire les dépenses alimentaires de façon spectaculaire. Adieu les courses d’urgence à prix fort, les plats industriels et les légumes oubliés dans le bac du frigo.

Des économies qui se font sentir dès le premier mois

Cuisiner en avance, c’est d’abord une affaire de budget. En planifiant les repas, on évite les achats inutiles, on optimise les stocks et on achète juste ce qu’il faut. Fini les doublons, les “au cas où”, les craquages de fin de journée. Résultat : entre 20 % et 40 % d’économies sur le budget alimentation mensuel, selon les foyers.

Pour une famille de quatre personnes qui dépense en moyenne 800 € par mois en courses, cela peut représenter jusqu’à 320 € d’économies mensuelles. Et ce, sans se priver ni manger fade.

Un gain de temps et un grand soulagement

Imaginez : rentrer le soir, ouvrir le frigo, et trouver un repas déjà prêt ou à assembler en 10 minutes chrono. C’est exactement ce que permet le batch cooking. Plus besoin de réfléchir chaque soir à ce qu’il faut cuisiner, ni de subir la fatigue du “on verra bien”.

En semaine, il suffit souvent de réchauffer, assembler ou assaisonner. Le cerveau peut enfin se concentrer sur autre chose que le menu du jour. Et ça, c’est un luxe qui ne se chiffre pas en euros.

Comment s’y prendre sans s’arracher les cheveux ?

Pas de panique, pas besoin de se transformer en cordon bleu. Voici les bases pour un batch cooking dominical efficace :

1. Planifier ses menus

Tout commence par une feuille et un stylo (ou une appli, pour les plus connectés). L’idée est de réfléchir aux repas principaux de la semaine. Pas besoin de remplir chaque case : 4 ou 5 plats suffisent. On peut aussi prévoir des “restes du frigo” ou “soirées libres”.

2. Vérifier ses placards

Avant de faire les courses, on jette un œil aux stocks. Il reste des lentilles ? Des courgettes au bord du naufrage ? Une brique de lait de coco entamée ? On part de là pour composer les menus. Le batch cooking, c’est aussi l’art d’accommoder les restes.

3. Faire une liste de courses ciblée

On achète uniquement ce qui manque. En général, les listes de batch cooking sont claires, précises, et évitent les rayons tentateurs. On gagne du temps, de l’argent, et on réduit les déchets d’emballage.

4. Cuisiner en mode “multi-plats”

Une fois les ingrédients en main, le moment clé arrive : la session cuisine du dimanche. L’objectif ? Préparer plusieurs plats en parallèle, ou au moins les bases (cuissons, sauces, garnitures). Pendant que le four travaille, les légumes mijotent et le riz cuit en autonomie.

5. Stocker malin

On utilise des boîtes hermétiques, des bocaux en verre, ou des contenants réutilisables. Le tout est rangé dans le frigo ou le congélateur, étiqueté si besoin. Et surtout, on n’oublie pas que le batch cooking aime la simplicité, pas les recettes de 12 ingrédients.

Quelques exemples concrets

Le batch cooking ne se résume pas à des plats tristes ou répétitifs. Voici quelques idées faciles à décliner toute la semaine :

Une grande ratatouille : servie chaude avec du riz, froide en salade, mixée en soupe
Du poulet rôti : dégusté tel quel, effiloché dans des wraps, ajouté à une poêlée de légumes
Un curry de lentilles : accompagné de semoule, ou utilisé comme base pour des galettes végétariennes
Des légumes rôtis au four : parfaits en accompagnement, dans des bowls ou en gratin

Le batch cooking, grand allié du zéro déchet

En plus des économies, le batch cooking est un véritable champion de l’anti-gaspillage. En cuisinant ce qu’on a, en stockant mieux, et en portionnant intelligemment, on jette beaucoup moins. Les épluchures finissent au compost, les plats sont terminés jusqu’à la dernière bouchée, et le frigo devient un espace organisé, pas un musée des horreurs.

Et ce n’est pas tout : comme on achète moins de produits emballés, on réduit aussi les déchets plastiques et cartons. Un petit geste pour soi, un grand pas pour la planète.

Une habitude qui rassemble

Le batch cooking peut devenir un moment convivial, surtout s’il est partagé. En couple, entre amis, ou même avec les enfants, cuisiner ensemble le dimanche crée des souvenirs… et divise le temps passé aux fourneaux. On échange des recettes, on rigole autour d’un tablier taché, et on prépare la semaine comme une équipe.

Et pour les réfractaires ?

Pas le temps ? Pas l’envie ? Même une version “light” du batch cooking peut faire des merveilles. Préparer deux plats en avance, couper les légumes pour les salades ou cuire les céréales pour les lunchs, c’est déjà un bon début. L’important, c’est d’y aller à son rythme, sans pression.

Car au fond, ce n’est pas une méthode rigide, mais une philosophie : reprendre la main sur son alimentation, son temps et son budget, tout en se simplifiant la vie.