La crise du COVID-19 a incité (et continue de le faire) les habitants de nombreux pays à rester chez eux. Le confinement et les baisses d’activités ont laissé place au calme dans différents secteurs, une aubaine pour les baleines et l’ensemble du règne animal. Un calme incroyable dans les villes, les campagnes, mais aussi dans le ciel, la mer ou l’océan. Les déplacements n’étant que très peu autorisés, les avions et les bateaux ne circulent plus comme à l’accoutumée. Une joie pour les animaux qui n’ont plus peur de s’aventurer dans ces endroits à présent calmes et étonnement silencieux. Le confinement nous a fait redécouvrir certains aspects de la nature en ville, comme le chant des oiseaux ou encore les eaux qui retrouvent leur clarté… Pas de doute, le calme apaise la planète.
Les différents trafics liés aux activités humaines sont souvent source de stress et de préoccupation pour les animaux marins comme les baleines. Ces grands mammifères ont besoin de sécurité et de calme afin de s’exprimer, mais aussi de vivre paisiblement. Or, les différentes activités humaines obligent les animaux à s’adapter différemment et à réduire leurs lieux de vie. Pendant cette période de confinement, les baleines ont pu profiter du calme des océans.
Le confinement fait diminuer le trafic maritime
Le confinement a concerné tout type de trafic maritime (croisières et co), les échanges ayant été annulés ou très réglementés. La baisse conséquente des déplacements maritimes est une bonne nouvelle pour les animaux marins. En effet, le commerce maritime représente 90% du commerce mondial de marchandises. Des trajets importants que les habitants des océans comme les baleines entendent et voient passer tous les jours. Ces transports que l’on oublie parfois trop souvent, ont pourtant de lourds impacts sur l’environnement.
Quels sont les dangers des échanges maritimes pour les baleines et les cétacés ?
Les océans sont devenus dangereux pour certaines espèces marines à cause des différentes activités humaines. Entre la pêche et la surpêche, les collisions, la pollution sonore et toutes autres formes d’impact négatif, les mammifères marins ne sont pas toujours en sécurité.
Beaucoup de dauphins, de marsouins et autres animaux marins sont pris involontairement dans les filets de pêche. D’après le site de Planetoscope, plus de 447 mammifères marins seraient capturés accidentellement par jour dans le monde. Soit plus de 163 000 mammifères par an au total seulement pour les accidents de pêche.
D’autres perturbations pouvant entraîner la mort de ces animaux marins ou de graves blessures sont les collisions avec les bateaux. Les navires ont un impact négatif sur les cétacés. Ils perturbent leur repos, leur alimentation, leur respiration, mais aussi leur socialisation et leurs différentes méthodes de communication. La réduction des échanges maritimes a été une trêve pour les baleines et les différents mammifères marins et on aimerait que ça continue !
Les baleines peuvent s’exprimer plus librement
Ralentir les trafics serait bénéfique sur plusieurs points. Cela permettrait de réduire l’empreinte environnementale et d’enrayer le réchauffement climatique, mais aussi de rééquilibrer l’écosystème marin. Avec le confinement, les baleines ont pu échapper aux blessures et leurs craintes associées, et ont aussi pu communiquer plus librement.
En effet, des enregistrements de sons sous-marins ont été effectués par Ocean Networks Canada, de Vancouver. La pollution sonore ayant diminué, les professionnels ont alors pu faire recherches sur les baleines. Michelle Fournet, spécialiste des baleines à bosse, s’est exprimée sur le sujet. En effet, les baleines modifient leur façon de communiquer lorsque l’océan est plus bruyant. Elles s’expriment moins à l’approche des bateaux. Une opportunité pour les chercheurs de pouvoir écouter des sons plus précis dans des eaux plus calmes.
Les baleines ont pu profiter des eaux plus tranquilles pour se reposer de l’agitation quotidienne parfois trop oubliée de la population. Une pause bien méritée pour ces majestueux animaux, qu’on souhaiterait voir davantage évoluer en toute sérénité. En espérant que les différents trafics continuent à diminuer après la crise sanitaire, afin de prendre soin de nos océans et de leurs précieux animaux.
À notre échelle, nous pouvons favoriser les produits de consommation locaux pour épargner l’océan des trajets en cargos à la provenance lointaine.
Merci beaucoup