Les fleurs égayent et embaument nos pièces de vie, nos jardins, balcons ou terrasses. Mais en matière d’écologie, toutes les plantes fleuries ne sont pas sur un même pied d’égalité. Découvrez ces variétés de fleurs à éviter d’offrir, de cueillir ou d’accueillir, pour réduire votre impact sur la planète.
Les fleurs sont certes un cadeau végétal et biodégradable, mais la culture de certaines variétés peut impacter la planète de manière considérable. Pesticides et autres traitements chimiques, transport en avion ou par camion, plastique à l’excès, conditions de travail déplorables… les fleuristes sont loin d’être irréprochables !
Alors, au lieu d’acheter des roses rouges en hiver, des fleurs exotiques pour un mariage ou un anniversaire, privilégions les variétés endémiques locales et sauvages (si elles ne sont pas protégées ou en voie de disparition, bien sûr), ou cultivées en France de manière respectueuse de l’environnement.
Ces fleurs à éviter d’offrir pour réduire son impact carbone
Découvrez ces quelques variétés florales à oublier, pour préserver la planète et votre santé !
Les plantes fleuries trop gourmandes en eau
L’eau est une denrée précieuse qui tend à se raréfier d’année en année, le réchauffement climatique n’arrangeant rien à la problématique… Privilégiez donc les variétés de plantes fleuries peu gourmandes en eau pour agrémenter votre jardin. Voici quelques variétés à éviter de planter :
- Certaines espèces de roses
- Le papyrus
- L’astilbe
- La cimicifuga
- La gunnera
- L’iris
- L’amarante (annuelle)
- Le citronnier et l’oranger…
Les roses, lys et chrysanthèmes issus de l’horticulture conventionnelle
La culture de lys, de roses et de chrysanthèmes aurait davantage recours aux pesticides et engrais chimiques que les autres variétés florales. La problématique étant qu’il existe des normes strictes sur la qualité et le calibre des fleurs coupées vendues chez le fleuriste. Les producteurs horticoles sont donc encouragés à utiliser des produits phytosanitaires pour protéger leurs cultures des insectes ravageurs…
De plus, aucune réglementation n’impose de respecter une limite de résidus de pesticides pour les fleurs non comestibles. Un lourd bilan pour la qualité des sols…
Les bouquets classiques multi-variétés
Les (trop) beaux bouquets de fleurs aux multiples variétés sont souvent importés de pays où les conditions de travail sont déplorables. Sans compter les pesticides, le transport par avion ou la culture sous serre chauffée. Un plus petit bouquet composé de fleurs moins variées fait tout aussi plaisir !
Les fleurs cultivées sous serre
La culture de fleurs sous serres chauffées n’est pas l’apanage de l’étranger. En France, il existe deux pratiques horticoles : la culture sous serre ou en plein air. Bien évidemment, la première culture impacte considérablement la planète, et demanderait dix fois plus d’énergie que la culture en plein air, quelle que soit la provenance des fleurs.
Ainsi, selon une étude de l’Université de Cranfield, cultiver des roses sous serres chauffées aux Pays-Bas générerait autant de CO2 que de les importer du Kenya.
De plus, les fleurs sous serre sont plus fragiles que leurs congénères élevées en plein air, et nécessitent une réfrigération après la récolte. Davantage d’énergie à consommer pour les stocker au frais. Vous l’aurez compris, mieux vaut donc opter pour des fleurs locales, de saison et cultivées en plein air.
Les fleurs exotiques venant de loin
Les fleurs et plantes exotiques ne poussant pas sous nos latitudes impactent l’environnement par leur transport, principalement aérien. Privilégiez donc les variétés françaises et évitez les fleurs tropicales comme la « rose de porcelaine » (très difficile à cultiver, qui plus est), les roses du Kenya, la calliandra, l’ylang-ylang ou encore la fleur de bananier.
Les roses en hiver
Messieurs, évitez d’offrir à votre dulcinée un bouquet de roses rouges (ou toute autre couleur) à la Saint-Valentin ! En plein mois de février, les roses coupées ne peuvent qu’être importées (de loin et cultivées sous serres chauffées)…
En pleine saison (du printemps jusqu’en octobre en fonction de la variété), veillez à vérifier la provenance des roses que vous achetez : privilégiez une culture française et sans pesticides.
Les fleurs qui ne durent pas
Préférez les amaryllis, les chrysanthèmes ou les anthuriums, des variétés florales réputées pour durer (à condition de les choisir dans leur version française et sans pesticides).
Un bouquet local et sauvage
Certaines fleurs sauvages (mais non protégées) sont particulièrement adaptées à la cueillette. Vous pourrez par exemple confectionner un joli bouquet printanier avec des pissenlits, des fleurs des champs, des coquelicots, des fleurs d’ail des ours ou de ciboulette, ou encore des violettes. En voilà une composition florale colorée, à la fois originale, locale et de saison !
Préférez les fleurs séchées !
Les fleurs séchées sont une alternative écologique et durable aux fleurs fraîches cultivées sous serre. En plus de durer une éternité, les bouquets de fleurs séchées font de parfaits éléments de décoration naturels, très en vogue depuis quelques années, qui peuvent aussi se décliner en couronnes.
Et qu’on se le dise, nul besoin d’investir dans un bouquet de fleurs séchées du commerce (assez onéreux, au passage) ; vous pourrez aisément réaliser votre propre bouquet avec des variétés de plantes fleuries que vous trouverez au détour d’un chemin.
Avoir un impact positif sur la planète tient parfois à quelques petites attentions du quotidien comme le simple fait d’offrir un bouquet de fleurs écologiques et durables…
Et vous, quelles variétés de fleurs durables appréciez-vous offrir, cueillir ou accueillir ? Partagez-nous votre avis en commentaire !