Toulouse, Caen, et bien d’autres villes partagent depuis quelque temps un point commun : elles abritent des drive zéro déchet. Preuve que de plus en plus de personnes se lancent dans ce mouvement qui n’est définitivement pas une « mode ». Alors, comment fonctionnent ces boutiques ?
2020, l’année du zéro déchet
Entre l’année passée et les premiers mois de 2020, on a pu observer une augmentation grandissante de l’ouverture de magasins zéro déchet. Rien que pour le mois de février, on recense pas moins de 5 ouvertures de drive zéro déchet sur le territoire français.
Bien souvent, il s’agit de premières ouvertures. Sont ainsi concernés l’Indre-et-Loire, les villes des Montpellier et de Caen, ou encore les agglomérations bordelaises et nantaises. Une répartition homogène qui prouve bien que le zéro déchet n’est pas l’apanage de telle ou telle région, ou encore des grandes villes.
Pourquoi maintenant ?
Peut-on croire à une simple coïncidence devant ces informations ? Rien n’est moins sûr. Nombre des propriétaires de ces drives ont en effet été inspirés par le drive « tout nu » mis en place à Toulouse à la fin de l’année 2018. Entre l’idée et la mise en place de ces nouveaux commerces rapides, il a donc fallu trouver des financements et effectuer des études de marché.
Certains ont fait appel à la générosité de donateurs·rices par le biais de financements participatifs. Ce qui rejoint le second point : celui de la demande. Au niveau du zéro déchet, elle est en effet grandissante. Preuve en est : l’association Réseau vrac (qui s’occupe de la vente en vrac pour les professionnels) affirme que « le poids économique du vrac a été multiplié par 12 en 6 ans ».
Un objectif commun
Nombreux sont les propriétaires de ces drive zéro déchet passionnés pour qui ce métier est une évidence. Ces derniers ont pour la plupart abandonné leur ancien métier pour se consacrer à ces projets qui conviennent parfaitement à leurs convictions personnelles.
Quand on se penche au cas par cas sur ces nouveaux drive zéro déchet, on peut regrouper plusieurs volontés communes. Vendre des produits locaux et bios sans emballages plastique, remettre la consigne au goût du jour et ne plus se cantonner à l’alimentaire.
Le zéro déchet à portée de main
De nombreux produits d’hygiène et de beauté sont répertoriés sur les boutiques en ligne de ces drive, en plus des produits en vrac habituels. Par souci de conditionnement, il manque juste à ces boutiques (pour le moment) des produits frais tels la viande et le poisson.
Consommer zéro déchet prend du temps, surtout au début. C’est l’avantage du gain de temps que ces drive mettent en avant. Tout le monde n’habite pas en ville et/ou n’a pas le temps de faire des courses dans des épiceries de vrac. Tels sont les nouveaux moyens de se mettre au zéro déchet facilement et sans perte de temps !