Un jardin écolo est à portée de râteau ! Voici quelques astuces et conseils pour transformer votre espace extérieur en un lieu de vie durable et responsable, riche en biodiversité.
Pour être qualifié de tel, un jardin écologique ne saurait accueillir toutes les plantes. Notamment les espèces non endémiques ou celles demandant beaucoup d’eau. Voici quelques conseils et astuces pratiques pour revoir votre espace extérieur en mode zéro déchet !
Ce plantes à éviter dans son jardin écologique
Certaines espèces végétales n’ont rien à faire dans un jardin durable. Voici la liste des plantes à éviter de cultiver si vous souhaitez vous doter d’un extérieur éco-responsable.
1/ Les plantes nécessitant beaucoup d’eau
Choisir des plantes adaptées au climat local ne nécessitant pas beaucoup d’eau pour s’épanouir vous permettra de réduire l’arrosage et, par extension, de préserver les ressources naturelles. Parmi les plantes les plus gourmandes en eau :
- Le gazon
- Le papyrus, le nénuphar et l’iris d’eau, nécessitant un environnement constamment humide
- Les légumes feuillus (laitue, chou, épinards) ou les tomates
- Le pétunia, l’impatiente, le bégonia ou le rhododendron
- Les plantes tropicales (philodendron, aréca, bambou de la chance, etc.)
- L’oranger et le citronnier, etc.
2/ Les espèces végétales non endémiques
Comparées aux espèces exotiques, les plantes indigènes fournissent une meilleure source de nourriture et un habitat de choix à la faune locale, aidant ainsi l’écosystème à maintenir son équilibre écologique.
3/ Les cultures nécessitant l’usage de pesticides
Certaines plantations sont plus sensibles aux maladies et aux parasites que d’autres. De nombreuses variétés de roses par exemple, nécessitent des traitements fréquents contre les maladies fongiques et les attaques de pucerons. Alors, à moins de vous tenir prêt.e à lutter de manière biologique contre ces maladies chroniques, préférez favoriser les cultures nécessitant peu de soins ou de traitements.
4/ Certaines plantes considérées comme invasives
Si certaines mauvaises herbes et plantes considérées comme « invasives » sont toutes bénéfiques pour l’environnement, d’autres le sont moins. C’est notamment le cas de la renouée du Japon (Fallopia japonica), du myriophylle en épi (Myriophyllum spicatum) ou encore de la balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera), des espèces réputées pour leur capacité à étouffer l’écosystème environnant.
5/ Les variétés toxiques
Certaines plantes peuvent être toxiques pour les animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques. C’est notamment le cas du laurier-rose et du rhododendron.
Quelques astuces pour favoriser la biodiversité dans son jardin ou sur sa terrasse
Planter des fleurs mellifères pour protéger les abeilles, installer des mangeoires et nichoirs pour offrir aux oiseaux le gîte et le couvert ou conserver des espaces sauvages au fond de son jardin, autant de réflexes écologiques à adopter pour transformer son espace extérieur en haut lieu de biodiversité !
- Planter des espèces indigènes mellifères pour protéger les insectes pollinisateurs.
- Créer des habitats variés (haies, arbres et arbustes, étangs, tas de pierres ou de bois, etc.) pour abriter la faune locale.
- Installer des nichoirs et hôtels à insectes (découvrez notre tuto pour fabriquer un nichoir et un hôtel à insectes DIY).
- Conserver des coins sauvages au fond de son jardin pour offrir un habitat à de nombreux insectes et autres animaux.
- Pratiquer la permaculture pour encourager la diversité biologique.
- Utiliser des produits naturels pour entretenir son jardin ou gérer les nuisibles.
- Maintenir des points d’eau (sécurisés) pour permettre aux oiseaux de se laver et de s’y abreuver.
- Composter ses déchets organiques pour améliorer la qualité du sol et attirer les vers de terre, ces animaux comptant parmi les plus importants sur Terre.
- Conserver des branches et des feuilles mortes en hiver pour fournir un abri et de la nourriture à la faune du jardin les mois les plus froids.