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Selon la science, le ver de terre serait l’animal le plus important sur Terre

vers de terre lopin lombric mains sol
©PhotographyFirm/iStock

Le ver a un rôle essentiel sur terre. Malgré son manque de popularité (il n’y a qu’à observer le dégoût inspiré par le lombricomposteur ou celui manifesté par les enfants de moins de dix ans qui s’amusent à creuser des trous) le petit lombric nous rend pourtant la vie plus douce. Ce ne sont pas les producteurs engagés qui diront le contraire…

Le Cirad (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) a mené sur le ver de terre une étude d’envergure, en collaboration avec le magazine Science. Ces travaux colossaux (creuser plus de 7000 trous dans plus de 50 pays) ont pour visée de faire reconnaître le rôle primordial du lombric, ce véritable ingénieur des écosystèmes. Aération des sols, amélioration de la circulation de l’eau, favorisation des cultures… le travail du ver de terre est essentiel sur Terre. Il ne tient qu’à nous de protéger l’espèce.

Le lombric, un petit être polyvalent

Le lombric n’est certes pas l’animal le plus attachant. Mais quand on sait ce qu’il est capable de réaliser à la seule force de ses cavités, on le voit tout de suite d’un autre œil. Le vers de terre a en effet pour rôle de créer des galeries souterraines qui aèrent les sols et facilitent la circulation de l’eau. Charles Darwin, qui a passé les dernières années de sa vie à étudier les lombriciens, résume bien leur importance dans son ouvrage Rôle des vers de terre dans la formation de la terre végétale :

ll est permis de douter qu’il y ait beaucoup d’autres animaux qui aient joué dans l’histoire du globe un rôle aussi important que ces créatures d’une organisation si inférieure.

Les vers seraient en effet une espèce d’ingénieurs, acteurs majeurs dans la régulation et l’entretien des sols. Les petits animaux souterrains régissent en effet le cycle des nutriments, entretiennent les propriétés du sol, améliorent la circulation, la rétention et l’épuration de l’eau, ce qui fait d’eux une aide précieuse pour le bon fonctionnement des agroécosystèmes. Les animaux fouisseurs contribuent ainsi au mélange des couches du sol par leurs actions de macro-bioturbation.

Inutile de préciser la gravité des catastrophes climatiques à venir si le vers de terre venait à disparaître de la surface de la terre, à commencer par des phénomènes d’inondation… Ne cédons plus au spécisme, le vers de terre est une créature vivante aussi importante que les autres !

vers de terre lopin lombric mains sol
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Le vers de terre, un des premiers animaux touchés par le réchauffement climatique

Malheureusement, les annélides comptent aussi parmi les premiers animaux touchés par le réchauffement climatique. Face à la sécheresse et à la désertification – le vers de terre ne peut s’activer quand il fait trop chaud – à la montée du niveau des eaux ou aux pesticides, l’habitat du vers de terre est en danger permanent. Apprenons à protéger cet animal mal-aimé, pourtant essentiel à notre survie !

hérissons couple jardin nourriture vers de terre
©Slowmotiongli/iStock

Et vous, connaissiez-vous l’importance du vers de terre au sein de l’écosystème terrestre ? Partagez-nous votre avis en commentaire !

Rédigé par Margaux Blanc, experte zéro déchet

Bretonne de cœur et de sang, je suis particulièrement sensible à l'environnement, partageant mon temps entre la montagne et l'océan. Des paysages de toute beauté qui forcent au respect. Depuis 2016, j'ai adopté un mode de vie (presque) zéro déchet, pour le plus grand plaisir de mon porte-monnaie ! En espérant que mes recettes et tutoriels éthiques, écologiques et économiques vous permettent de réduire vos déchets du quotidien, tout en vous évitant les dépenses inutiles.

2 Comments

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  1. C’est dans les sols des prairies permanentes qu’on compte le plus grands nombre de vers de terre. (En nombre et en espèces). Loin devant les sols cultivés, jardins, ou forestiers. (Voir l’opvt).
    Pour les vers de terre, (mais aussi pour la biodiversité, pour ,à vie des sols et pour le climat), il serait assez judicieux d’enrayer la perte des prairies permanentes.

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