Quand on parle de technologie et d’écologie, les avis divergent. Pour certains, la technologie va forcément à l’encontre de toute démarche éco-responsable. Pour d’autres, ce sont les avancées technologiques qui font avancer l’écologie un peu partout dans le monde. Bien sûr, tout dépend de la manière dont ces techniques ou produits sont fabriqués, utilisés et gérés en fin de vie. Faisons le point.
Comment la technologie peut s’intégrer dans une démarche éco-responsable
Produits reconditionnés, conception durable, appareils basse consommation, technologies de pointe au service de Dame Nature : quand elle est bien utilisée, la technologie n’est pas du tout incompatible avec une démarche éco-responsable. Découvrons cela plus en détail.
Une conception durable pour réduire les dépenses énergétiques
Certains produits high-tech peuvent être conçus dans le but de consommer moins de ressources et d’énergie, durer dans le temps et se faire réparer facilement. L’utilisation de matériaux recyclés ou facilement recyclables fait également partie d’une conception durable.
Les appareils reconditionnés s’inscrivent eux aussi dans une démarche durable et un système d’économie circulaire. Ainsi, en prolongeant la durée de vie des appareils, le reconditionnement permet de réduire la quantité de déchets électroniques, représentant à eux seuls un enjeu environnemental majeur. De nombreux composants électroniques contiennent en effet des substances toxiques difficiles à recycler : en réutilisant ces appareils, on diminue alors la pression sur les filières de recyclage et d’enfouissement.
Aujourd’hui, de nombreux sites spécialisés comme Back Market proposent des produits reconditionnés à moindre prix. Plus besoin d’attendre le Black Friday pour bénéficier de tarifs intéressants ! En plus de cela, la plateforme propose une garantie et un service après vente de qualité.
Ces technologies de pointe au service de la planète
Certains dispositifs technologiques avancés peuvent tout à fait contribuer à la protection de l’environnement. Voici quelques exemples d’initiatives écologiques ayant recours à des technologies de pointe :
L’énergie solaire
Les panneaux solaires à haute efficacité ont recours à des matériaux comme le silicium monocristallin ou les cellules photovoltaïques à pérovskite pour améliorer l’efficacité de la conversion de la lumière naturelle en électricité. Quant aux centrales solaires, certaines d’entre elles exploitent le pouvoir des miroirs pour concentrer un large spectre de lumière, permettant ainsi de générer plus d’énergie sur de petites surfaces.
La capture et le stockage du carbone
Certaines technologies avancées sont capables de capter le dioxyde de carbone à partir de sources industrielles ou de l’atmosphère, puis de le stocker dans des formations géologiques souterraines pour prévenir son émission dans l’atmosphère.
Un nettoyage des océans high-tech
Avec la multiplication des déchets plastiques, les initiatives de nettoyage des océans se multiplient elles aussi, toutes plus innovantes les unes que les autres. Cartographie et intelligence artificielle (IA) pour détecter les zones de haute densité de déchets marins, poubelles marines capables d’aspirer plus d’un kilo de déchets flottants, y compris les microplastiques et les hydrocarbures, le secteur du high-tech se met au service de Dame Nature !
Des drones pour protéger la faune et la flore
Pour lutter contre le braconnage, suivre l’évolution de la faune sauvage ou tout simplement dresser un état des lieux de la biodiversité, certains organismes de protection de la nature comme l’ONG Rainforest Connection, pour ne citer qu’elle, utilisent des drones. Ces engins télécommandés souvent équipés de micros peuvent en effet pénétrer dans des zones difficiles d’accès et fournir des images aériennes en temps réel.
Gérer les ressources naturelles via l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle, combinée au Big Data, permet aux scientifiques de mieux appréhender les impacts environnementaux de sorte à optimiser l’utilisation des ressources naturelles. Ces technologies peuvent par exemple prévoir les épisodes de sécheresses, modéliser les impacts du changement climatique ou encore optimiser la gestion de l’eau.
Sur le même schéma, certains capteurs intelligents sont capables de mesurer la qualité de l’air ou de l’eau, et même d’évaluer le niveau de pollution sonore dans une zone donnée, et ce, en temps réel.