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Ils continuent à consommer, même éteints : ces appareils du quotidien à débrancher de toute urgence pour éviter le gaspillage d’énergie

Des chiffres en hausse sur les factures d’électricité, alors que les habitudes n’ont (presque) pas changé : voilà un phénomène qui perturbe nombre de foyers, surtout à l’approche des mois froids, où chaque centime économisé compte. Pourtant, derrière les volets fermés et les lumières éteintes, certains appareils ménagers semblent mener une double vie. On les croit endormis, mais ils continuent de grignoter watts et euros en cachette. Découvrons ces appareils passés maîtres dans l’art de la veille déguisée, et surtout, comment ils tirent discrètement la couverture à leur avantage.

Les veilles gourmandes : quand vos appareils semblent dormir… mais consomment

Dans chaque foyer français, un cortège d’appareils dort la plupart du temps… ou du moins, en donne l’illusion. L’œil trompé par un bouton éteint, on oublie que la majorité de nos gadgets, de la télévision à la box internet, en passant par les petits électroménagers, restent connectés en permanence. Selon l’ADEME, cette consommation « silencieuse » peut représenter jusqu’à 10 % de la facture d’électricité d’un ménage type. L’équivalent de plusieurs mois d’usage d’un congélateur, pour des appareils censés être « au repos ».

Mais pourquoi ces objets semblent-ils incapables de « dormir » pour de bon une fois éteints ? Le principal responsable se cache dans les petites fonctionnalités pratiques : horloges, mémorisation des réglages, allumage rapide, ou encore détection de commandes à distance. Ces options, aussi confortables soient-elles, engendrent une consommation dite « fantôme ». Résultat : les compteurs continuent de tourner, même dans le noir complet du salon.

La box internet : la championne des appareils branchés 24h/24

La box internet, fidèle compagne des soirées cocooning et des matinées de télétravail, ne s’offre jamais un moment de pause. Elle fonctionne sans relâche, de jour comme de nuit, pour assurer une connectivité instantanée. Pourtant, en restant branchée 24h/24, elle consomme à elle seule entre 150 et 300 kWh/an selon les modèles. Si cette valeur semble anodine à première vue, elle pèse lourd sur la facture annuelle, surtout lorsqu’on ajoute à la box ses accessoires comme les répétiteurs Wi-Fi ou les téléphones fixes branchés sur le même réseau.

Heureusement, il existe des astuces pour limiter cette boulimie énergétique. Il suffit parfois d’activer le mode « économique » ou veille profonde, fonction cachée dans les paramètres de certaines box récentes. Pour ceux qui partent quelques jours, débrancher la box ou utiliser une multiprise à interrupteur permet de couper l’alimentation sans rien endommager. La box redémarrera simplement au retour, prête à relancer films et visioconférences.

Télévision et équipements audio : le faux repos des écrans noirs

Un écran noir, une télécommande posée… et la télévision qui, en vérité, rôde toujours en coulisse. Les équipements audiovisuels restent en « stand-by » pour répondre au quart de tour à la moindre pression de la télécommande. Résultat : une télévision à écran plat peut consommer de l’électricité même éteinte, tout comme la barre de son ou le home cinéma associé. On estime qu’une télé moderne, laissée en veille toute l’année, peut engloutir l’équivalent de deux jours d’utilisation réelle, rien qu’en consommation cachée.

Certains hésitent à débrancher complètement leur matériel de peur d’abîmer les appareils ou de perdre des réglages. Pourtant, une coupure ponctuelle ne pose aucun risque pour les modèles récents, conçus pour supporter des cycles de mise hors tension. Débrancher la télévision durant de longues absences, grâce à une multiprise à interrupteur, permet d’assainir la facture sans sacrifier le confort.

Micro-ondes et petits électroménagers : les champions des LED inutiles

Qui n’a jamais jeté un regard distrait à l’horloge lumineuse du micro-ondes clignotant en fin de couloir ? Cette petite lumière, franchement tentante pour la navigation nocturne, se transforme en véritable pèse-facture sur l’année. Le micro-ondes, même au repos, mobilise de l’énergie pour garder l’heure et les paramètres en mémoire, tout comme la cafetière programmable ou le grille-pain avec écran.

Que faire alors de cette armée d’indicateurs lumineux ? L’astuce la plus simple consiste à regrouper ces appareils sur une même multiprise, que l’on désactive d’un clic après le petit-déjeuner ou le dîner. Un geste qui, répété au quotidien, éteint les LED mais surtout les aspirations énergivores de tous ces appareils.

Consoles de jeux, ordinateurs & imprimantes : la tech qui grignote vos watts

Le loisir numérique et le télétravail sont devenus la norme, surtout à l’entrée de l’hiver où les soirées s’allongent et le besoin de divertissement grimpe en flèche. Consoles, PC et imprimantes s’endorment rarement vraiment. Leur mise en veille, pratique au quotidien, consomme jusqu’à 80% de l’énergie d’une utilisation active pour certaines consoles de jeux, si le mode économie d’énergie n’est pas activé. L’imprimante, elle, garde sa connectivité pour de rares impressions mais consomme sans répit.

Pour garder la main sur ces gouffres discrets, le bon réflexe est de programmer une extinction automatique ou manuelle dès la fin de l’utilisation, surtout durant les périodes d’inactivité prolongée comme la nuit ou le week-end. Les paramètres d’économie d’énergie, souvent accessibles en deux clics dans les menus, limitent la consommation sans sacrifier la réactivité à l’allumage.

Chargeurs de téléphone : les vampires du quotidien

On laisse souvent le chargeur branché, oubliant son existence entre deux usages. Pourtant, ce petit accessoire fait partie des vampires énergétiques les plus redoutés des Français. Branché seul, il continue d’absorber électricité et argent, même sans appareil raccordé. Certains modèles, plus anciens, gaspillent ainsi plusieurs kilowattheures par an, pour rien.

Adopter le réflexe de débrancher le chargeur dès qu’il n’est plus en fonction fait partie de ces tout petits gestes au grand impact, surtout multiplié par le nombre d’habitants du foyer. À la maison comme au bureau, chaque chargeur débranché, c’est un vampire de moins sous le sapin… et davantage d’euros conservés pour les prochaines emplettes de fin d’année !

Reprendre le contrôle : réduire efficacement la facture

La solution, souvent plus simple qu’il n’y paraît, consiste à adopter la fameuse multiprise à interrupteur. En regroupant les appareils du même espace (salon, bureau, cuisine), il devient facile de tous les couper d’un seul geste. Les multiprises intelligentes offrent même la possibilité de programmer des plages de coupure ou de suivre précisément la consommation de chaque branchement.

Débrancher, utiliser une multiprise, désactiver les veilles prolongées : ces gestes simples paraissent anecdotiques mais permettent d’atteindre jusqu’à 10 % d’économies sur la facture annuelle. Un chiffre qui pèse, surtout à l’entrée de l’hiver, lorsque la consommation a tendance à grimper en flèche. Et chacun de ces gestes s’inscrit dans une dynamique durable, où la maîtrise de l’énergie se conjugue avec responsabilité écologique et confort familial.

En chassant ces grignoteurs d’électricité, la maison retrouve de l’énergie sans effort… et le portefeuille s’en porte nettement mieux. L’occasion, peut-être, de repenser ses habitudes et d’initier de nouvelles routines collectives, pour un hiver plus serein et, surtout, plus malin !

Rédigé par Ariane

Rédactrice web passionnée par les enjeux environnementaux, je mets ma plume au service d’une transition écologique concrète et accessible. Spécialisée dans les thématiques du zéro déchet, de la consommation responsable et des alternatives durables, je décrypte pour vous les tendances, les initiatives inspirantes et propose des contenus engageants, vivants et documentés. Mon objectif : informer sans culpabiliser, éveiller les consciences et semer des idées utiles à tous ceux qui veulent changer les choses, un geste après l’autre !

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