5 alternatives écologiques au surligneur pour une rentrée plus responsable

Le surligneur fluo, rose, jaune ou orange, est devenu un incontournable des fournitures scolaires et professionnelles. Pourtant, cet accessoire de bureau est loin d’être anodin pour la santé comme pour l’environnement. Entre composants chimiques, plastique non recyclable et usage jetable, le marqueur mérite d’être repensé, voire remplacé.

Si vous cherchez à réduire votre impact écologique ou à adopter une démarche zéro déchet au quotidien, voici cinq alternatives simples, efficaces et bien plus saines que le traditionnel surligneur industriel.

Un objet toxique et non recyclable

Le surligneur est fabriqué à partir de plusieurs matériaux issus de la pétrochimie :

• Un corps en plastique issu de résines fondues

• Une mine en polyester imbibée d’encre

• Des encres contenant solvants, métaux lourds et additifs chimiques (aldéhydes, aniline, phénols…)

Ces composants sont non seulement irritants pour les voies respiratoires en cas d’usage régulier, mais aussi extrêmement polluants. Pire encore : les surligneurs ne sont pas recyclables. Une fois usés, ils finissent à la poubelle, puis en décharge ou incinérés.

1. Le crayon de couleur : la solution la plus simple

Plutôt que d’utiliser un surligneur à base de solvants, optez pour un simple crayon de couleur. Rouge, bleu, orange, vert… il vous permet de mettre en valeur vos phrases importantes tout en respectant vos supports et votre santé.

• Avantages :

  • Aucun rejet chimique

  • Zéro plastique

  • Recyclable et compostable selon les modèles

• Astuce : utilisez un taille-crayon en métal, plus durable que ceux en plastique.

2. Souligner au crayon à papier

Pourquoi surligner quand on peut souligner simplement ? Le crayon à papier (de préférence en bois non verni, certifié FSC) est un excellent outil pour attirer l’attention sur un mot-clé ou une phrase, sans altérer définitivement le document.

• Idéal pour les fiches réutilisables

• Possibilité de gommer et modifier ses notes

• Moins de distractions visuelles qu’un fluo

Évitez les critériums, souvent en plastique et dotés de mines fragiles.

3. Travailler à l’écran plutôt que sur papier

Parfois, la meilleure solution consiste à ne pas imprimer du tout. Les outils numériques offrent aujourd’hui de nombreuses fonctions de surlignage ou d’annotation, que ce soit sur ordinateur ou tablette.

• Utilisez les surligneurs intégrés de votre logiciel de traitement de texte

• Sur tablette, plusieurs applications permettent de colorer ou annoter vos PDF et e-books

Résultat : moins de papier, moins d’encre, et une méthode totalement réversible.

4. Adopter les crayons surligneurs écologiques

Si vous préférez malgré tout un effet « surlignage », il existe aujourd’hui une nouvelle génération de crayons surligneurs :

• Fabriqués en bois issu de forêts gérées durablement (label FSC)

• Sans encres chimiques ni plastiques

• Coloration douce qui n’abîme pas les livres ou manuels

Certains modèles sont disponibles en papeterie écologique ou en ligne via des marques engagées.

5. Finir ce que l’on a déjà

La première règle du zéro déchet, c’est d’utiliser ce que l’on possède déjà. Si vous avez encore quelques surligneurs entamés dans vos tiroirs, inutile de les jeter.

• Servez-vous-en jusqu’à épuisement

• Transformez-les en petits tampons colorés, ou en marqueurs de bricolage

• Recherchez les points de collecte spécifiques (certaines associations ou enseignes collectent les stylos usagés)

Une démarche cohérente et progressive est toujours préférable à un changement brusque générateur de nouveaux déchets.

En résumé

Le surligneur fluo classique, aussi pratique soit-il, est un objet jetable à forte empreinte écologique. Pourtant, il est tout à fait possible de le remplacer par des solutions simples, durables et économiques, accessibles à toutes et à tous :

• Le crayon de couleur, polyvalent et propre

• Le crayon à papier, minimaliste et effaçable

• Le travail sur support numérique, pour éviter l’impression

• Les crayons surligneurs en bois, pour les adeptes de la couleur

• Le réemploi des fournitures existantes, pour limiter les achats inutiles.