Le coronavirus, un mal pour un bien ? L’épidémie pourrait-elle permettre de relancer l’économie locale de nos pays trop dépendants de la manufacture chinoise ?
L’épidémie du coronavirus pèse sur l’économie chinoise, mais pas seulement. Comme vous le savez certainement, la plupart des produits manufacturés à bas prix, des vêtements de prêt-à-porter ou encore du mobilier de la grande distribution, proviennent majoritairement de l’Empire du Milieu. Derrière la panique générale et plusieurs destins tragiques (loin de nous l’idée de minimiser les répercussions de la maladie sur l’homme), se cache peut-être une aubaine pour les entreprises françaises de « relocaliser » malgré elles… Le coronavirus serait-il bon pour l’économie de notre pays et la « survie » de nos petits producteurs ? En tout cas, il semblerait qu’il soit plus sain de consommer local ces temps-ci… Et pour la planète, c’est tout bénef.
De nombreux secteurs d’activité financièrement touchés par le coronavirus
Certains secteurs d’activité sont plus impactés que d’autres. Suite aux fermetures des usines chinoises (les détaillants ont fermé leurs portes pour conjurer l’épidémie), les chaînes d’approvisionnement et les opérations commerciales des entreprises se fournissant en Chine commencent à battre de l’aile. La Réserve fédérale des États-Unis avance même que l’économie mondiale tout entière est en danger.
Restauration rapide, industrie de la mode et du luxe, e-commerces… tous les secteurs d’entreprise semblent être touchés par l’épidémie. Marco Gobbetti, le PDG de Burberry, indique l’effet négatif important sur la demande de luxe. Celui-ci a été contraint de stopper l’activité d’au moins 25 de ses magasins en Chine continentale. Pour l’industrie automobile, l’impact est d’autant plus fort. En effet, nombreuses sont les pièces fabriquées en Chine et assemblées ensuite partout dans le monde.
Une relance de la production et de l’économie locale en réponse au coronavirus ?
Le monde de la finance ne cesse de dégringoler, les bourses s’effondrant de jour en jour à travers le globe. La tenue des Jeux olympiques de Tokyo reste très incertaine tandis que les écoles ferment et les salariés restent travailler chez eux… Alors, parmi cet écroulement financier frappant l’économie libérale à vitesse grand V, le seul avantage qui plane serait la relance de l’économie locale. Mais rien n’est moins sûr…